Ce site web utilise des cookies. Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.
Les violences sexuelles sur mineur constituent un drame frappant de nombreux enfants. Selon le Conseil de l’Europe, 1 enfant sur 5 est victime d’une forme de prédation sexuelle , ce qui inclut toutes les formes de violence sexuelle, y compris les violences exercées via internet et l’exposition à la pornographie (source : rapport du Sénat sur les conséquences des violences de nature sexuelle ou de prédation sexuelle sur les enfants).
Elles ont des conséquences dramatiques pour les victimes, pouvant aller jusqu’au psychotraumatisme, à travers un mécanisme de dissociation. « Les conséquences des violences sexuelles ont une ampleur et une gravité telles qu’elles affectent les victimes tout au long de leur vie, parce qu’elles altèrent réellement quelque chose dans le fonctionnement du cerveau » (voir Rapport du Sénat préc.).
Un nombre de plus en plus important de violences sexuelles sur mineur sont exercées par des personnes elles-mêmes mineures au moment des faits.
Juristes pour l’Enfance a travaillé pendant des années, notamment au sein du Collectif pour l’Enfance, pour faire reconnaître l’incapacité d’un enfant à donner un consentement à un acte sexuel avec un majeur. La loi du 21 avril 2021, visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste, a introduit dans le code pénal l’impossibilité d’un consentement d’un enfant de moins de 15 ans à un acte sexuel avec un majeur (pour comprendre les enjeux de cette réforme, voir ICI les propositions législatives de JPE, réalisées en grande partie par la loi de 2021).
Les auteurs de violences sexuelles sur des enfants sont, très souvent, d’autres enfants. Ce phénomène touche tous les âges, et tous les milieux, car les faits se produisent en général dans un cadre familier : à l’intérieur de la famille, avec des camarades de classe, de jeux.
Juristes pour l’enfance est sollicités par des éducateurs, des parents, des avocats, des juges, déstabilisés par l’explosion de ce phénomène. Ils expriment un fort besoin d’expertise pour discerner une juste attitude entre 2 écueils : dramatiser le moindre incident ou, au contraire, minimiser des faits qui deviennent alors des bombes à retardement.
Afin de susciter une expertise de pointe, constructive, JPE a réuni des professionnels pour un colloque en 2022 sur ce thème (voir les vidéos des interventions ICI), qui a donné lieu à la rédaction d’un ouvrage, Violences sexuelles entre mineurs. Agir, prévenir, guérir (voir le livre ICI).
Les violences sexuelles entre mineurs ne sont en effet pas une fatalité : il y a pour les enfants, victimes comme auteurs, un avenir, qui passe notamment par le droit : le droit nomme le mal, le prend en charge et ouvre la voie tant à la guérison de la victime qu’au cheminement de l’auteur, sa prise de conscience et la non récidive.
JPE demande une législation efficace pour rendre vraiment inaccessibles sur internet les contenus pornographiques aux mineurs, ainsi qu’une réflexion sur le discours tenu aux enfants en matière d’éducation à la sexualité, pour tenir compte de l’immaturité psychique des enfants et de leur incapacité à donner quelque consentement que ce soit à un acte sexuel.
Nous avons le plaisir de publier la lettre adressée à notre association par monsieur Bernard Laporte dont nous saluons l’engagement au service du sport et de la jeunesse. Cette réponse...
La Ligue nationale de rugby a annoncé le 11 février sa décision d’interdire toute visibilité publicitaire dans l’enceinte du stade pour le site de porno en ligne précédemment annoncé comme...
Lettre ouverte au Club de rugby de Carcassonne A madame Christine MENARDEAU-PLANCHENAULT A monsieur Frédéric CALAMEL Union sportive carcassonnaise 32 rue Antoine Marty 11 000 Carcassonne Madame la directrice générale, Monsieur le...
Xavier Breton, élu dans l’Ain, a émis son propos lors de la discussion d’un amendement à un projet de loi éducatif en commission à l’Assemblée nationale. Le fait d’avoir commencé à...
Au motif annoncé de mieux protéger les enfants, la loi votée a clairement exprimé la possibilité que des mineurs puissent être consentants à un acte de pénétration sexuelle par un...
Par Adeline le Gouvello Publié le 20/11/2017 FIGAROVOX/TRIBUNE – Un homme poursuivit pour viol sur une fillette de onze ans a été acquitté par la Cour d’assises de Meaux, qui...
Diffusé massivement dans les lieux très fréquentés de 10 villes de France (transports en commun, halls d’entreprise, centres commerciaux), le magazine féminin Stylist se veut, selon le PDG du groupe...
Vendredi 13 janvier, se tient devant le Jury de déontologie publicitaire une audience concernant la campagne d’affichage publicitaire du Ministère de la Santé, diffusée partout en France en novembre dernier...
Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a rejeté ce jour la demande, présentée par l’association Juristes pour l’enfance, de suspension de la décision du Ministre de la...
Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a examiné ce matin les demandes de suspension de la décision du Ministre de la Culture et de la Communication ayant...