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Depuis quelques années, se développe une théorie voulant systématiser un questionnement relatif à l’identité de genre. Celle-ci est définie comme un ressenti, « le sentiment d’appartenance à une identité féminine, masculine, non-binaire ou autre », quel que soit le sexe biologique constaté à la naissance. Pour cette théorie, le questionnement de genre devrait être généralisé à tous, et serait nécessaire pour le développement des enfants qui devraient être libres « d’auto-déterminer leur genre ».
Sous l’influence de ce courant diffusé sur les réseaux sociaux et dans les programmes scolaires, des enfants et des adolescents revendiquent une identité de genre différente de leur sexe biologique.
Les réponses apportées font l’objet d’un vif débat. Schématiquement, il existe deux manières d’accueillir le questionnement de genre d’un enfant et le mal-être associé :
Cette approche prend en compte l’enfant en questionnement de genre en investiguant le champ des possibles et notamment en proposant une prise en charge pour les psychopathologies associées, les répercussions des évènements traumatiques etc. Elle tient compte de l’environnement familial qui joue souvent un rôle, sans qu’il soit question de « faute » des parents. Enfin, elle inclut le facteur de la temporalité ainsi que l’importance de la réversibilité chez l’enfant et se refuse à figer l’enfant dans un ressenti. Elle laisse ainsi ouverte la possibilité d’évolution de l’enfant et prend en considération le fait qu’il n’a pas la maturité pour prendre des décisions susceptibles d’engager toute sa vie et qu’il convient de le laisser grandir et murir avant de s’engager dans un processus de transition, si plus tard il le souhaite.
Avec cette approche, selon les études scientifiques, 77% à 94% des enfants en questionnement de genre soutenus psychologiquement en bénéficiant d’un accompagnement bienveillant mais prudent (sans transition sociale à l’extérieur de leur cadre amical et familial) déclarent finalement se sentir en cohérence avec leur sexe de naissance une fois arrivés à l’âge adulte.
Cette approche est recommandée par l’Académie de médecine en France, par la Suède, la Finlande, la Grande Bretagne et plusieurs états des Etats-Unis, ainsi que par un grand nombre de médecins et psys.
Elle part du postulat que l’inscription de la mention du sexe dans l’acte de naissance serait une violence faite à l’enfant auquel on « assignerait » une identité sexuelle alors qu’il n’aurait pas encore la capacité de prendre conscience et d’affirmer son genre. Elle soutient l’auto-diagnostic posé par l’enfant ou l’adolescent et refuse la discussion de son ressenti. Elle réclame la mise en œuvre à la demande de l’enfant d’une transition sociale : l’utilisation d’un nouveau prénom choisi par l’enfant dans le cercle familial et amical, l’établissement scolaire, les espaces de loisirs ; l’interpellation par un pronom correspondant au genre choisi ; la prise en compte dans ce genre : accès aux espaces réservés correspondants (toilettes, vestiaires, dortoirs, etc.), participation sportive dans la catégorie fille ou garçon revendiquée etc.
L’approche affirmative soutient également les parcours de transition médicale : bloqueurs de puberté dès 9-10 ans, hormones du sexe opposé à partir de 15 ans, mastectomie dès 14 ans. La WPATH (world professional association for transgender health) préconise également l’accès à la chirurgie des organes génitaux pour les adolescents.
En France, c’est l’approche prônée par des associations telles que le Planning familial et OUTrans.
Juristes pour l’enfance considère que la présentation d’un choix d’une identité de genre indépendante du sexe de naissance est inopportune et dangereuse pour les enfants. Il n’est pas possible de changer de sexe, celui-ci restant inscrit dans chacune des cellules du corps. Seule l’apparence peut être modifiée. En conséquence, il reste toujours un sentiment de discordance entre ce que la personne souhaite être et ce qu’elle est : c’est une réalité ontologique.
Plutôt que proposer aux enfants un changement de sexe comme horizon possible, il faut les aider à accepter leur réalité corporelle et à se réconcilier avec leur identité sexuelle de fille ou de garçon.
Nous sommes opposés aux parcours de transition médicale pour les mineurs comme à la transition sociale qui n’est pas une période de neutralité permettant à l’enfant de réfléchir mais bien la première étape conduisant à la transition médicale.
Vidéos du colloque Questionnements de genre chez les enfants et adolescents ICI
Ouvrage Questionnements de genre chez les enfants et adolescents, ed. Artège 2022, ICI
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