Recension de l’article d’Agnès Leclair publié dans le Figaro le 16 février 2023
Article sur les enfants dits « trans » publié sur le site de la CAF : L’association Juristes pour l’enfance demande le retrait de cette publication.
«Nés dans le mauvais corps» ? Le texte publié sur le site de l’organisme de Sécurité sociale (CAF) le 25 janvier commence par le constat d’«une évolution des mentalités» avant de relever que «de plus en plus d’enfants et d’adolescents» se déclarent non binaires, ou «d’un autre genre que celui assigné à leur naissance».
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La publication comporte ensuite des liens vers les sites de plusieurs associations trans et celui du Planning familial, récemment critiqué pour avoir réalisé une campagne de communication autour de l’image d’un homme transgenre enceint.
Une information «partisane et biaisée», de nature à «induire en erreur» les parents
«Sous couvert d’apporter une aide aux parents confrontés aux difficultés de leurs enfants, cet article se fait le porte-parole d’associations militant pour banaliser et encourager la “transidentité” chez les enfants, sans faire référence au débat contradictoire qui existe sur ces questions», s’émeut Juristes pour l’enfance.
L’association déplore une information «partisane et biaisée», de nature à «induire en erreur» les parents et à «priver les enfants des soins adéquats». Le renvoi vers des «associations militantes» en fin d’article est également qualifié de «parti pris».
La question de la prise en charge des enfants trans est loin de faire consensus
Juristes pour l’enfance met en demeure la CAF «de retirer, sans délai, cette page de son site internet». À défaut, «l’association envisage une suite judiciaire», écrit son conseil, Me Charlotte Balique, membre du Collectif Justitia de l’Institut Thomas More.
La question de la prise en charge des enfants trans est loin de faire consensus, alors que la Suède et la Grande-Bretagne ont récemment revu leur politique de soins. En France, face à une «très forte augmentation» de demandes de changement de sexe chez les mineurs, l’Académie de médecine a publié en 2022 une mise en garde sur le «risque de surestimation diagnostique» et a appelé à une «grande prudence médicale»
Du côté de la CAF, on juge cependant la réaction de Juristes pour l’enfance démesurée. «Cela fait partie des missions de la branche famille d’accompagner toutes les familles.
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Retrouver l’article dans son intégralité ICI