Depuis moins d’une décennie, le nombre d’adolescentes et adolescents consultant pour un sentiment d’incongruence entre leur sexe biologique et leur genre ressenti (souffrance nommée « dysphorie de genre ») a explosé dans les pays occidentaux, sans que l’on ne comprenne véritablement pourquoi.
Association pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes (AMQG)
L’AMQG est une organisation d’intérêt pour les jeunes en questionnement de genre, leurs parents, leurs proches et leur réseau.
Elle est politiquement et confessionnellement neutre.
Elle est ouverte à toute personne physique ou morale qui souhaite plus de recherche et de connaissances factuelles sur les causes et le traitement de la dysphorie de genre, l’incongruence de genre et la transidentité chez les jeunes et qui est intéressée par une approche alternative au modèle affirmatif.
Objectifs
Dans un contexte où les jeunes et les proches reçoivent une information sélective, qui minimise les risques et n’encourage pas une évaluation approfondie et une alternative à la transition médicale, l’Association demande:
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que soient explorées des alternatives au modèle affirmatif, allant dans le sens d’une approche mesurée, diversifiée et non militante des questionnements de genre chez les jeunes.
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que soient fournies au public, aux professionnels et aux décideurs politiques des informations actuelles et basées sur des preuves, afin que soient établies les normes les plus élevées en matière de soins et d’éthique dans le domaine de la médecine de genre.
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que les thérapeutes, les médecins, les systèmes scolaires, les organisations LGBT et les médias qui promeuvent les traitements médicaux aient l’obligation de fournir des preuves de leur sécurité à long terme et de l’exactitude de leurs processus de dépistage.
Etant donné le caractère grave des décisions à prendre, et la nature controversée des différentes options d’action, il est essentiel d’assurer toutes les conditions pour un débat social serein, des recherches scientifiques objectives et une investigation médicale exhaustive, sans pressions idéologique ou politique.
A l’origine
… de l’Association, l’histoire de Lou (prénom d’emprunt), qui, à la veille de ses 16 ans, annonce à ses parents qu’elle se sent être un garçon et souffre de l’inadéquation entre son genre ressenti et son sexe biologique. Quelques jours après son anniversaire, elle initie sa transition sociale à l’école en demandant à être appelée sous son prénom de garçon.
La suite de l’histoire rejoint celle de nombreuses adolescentes dans le monde, aujourd’hui majoritairement guidées dans la transition sociale, et/ou médicale, vers le sexe opposé, dans le cadre d’un processus dit «trans-affirmatif», consistant à accepter l’identification ou l’auto-diagnostic des personnes dès qu’ils expriment une discordance avec leur sexe biologique, cela souvent sans évaluation approfondie. Le processus se déroule par étapes, qu’il est recommandé de mettre en pratique rapidement : transition sociale (changement de prénom auprès des amis et de la famille), transition légale (changement de prénom à l’école dans un premier temps), puis transition médicale (hormonothérapie, chirurgie).
C’est ainsi qu’encore à l’âge de 16 ans et en 6 séances individuelles chez un pédopsychiatre, Lou a obtenu un certificat médical déclarant qu’elle avait la capacité de discernement pour « prendre une hormonothérapie d’affirmation de genre et subir une mastectomie ».
Voir le site de l’association AMQG ICI
Sur ce sujet, voir le site de l’Observatoire de la Petite Sirène
Voir aussi Pour les droits de l’enfant au Québec