Et le droit dans tout ça ?
Chronique du 14 mai 2021: retour du PJL bioéthique en 3ème lecture, aux armes citoyens!
A écouter sur Radio espérance ICI
Chers amis auditeurs bonjour, et bienvenue dans votre chronique et le droit dans tout ça, présentée aujourd’hui par Aude Mirkovic.
J’aimerais vous annoncer que le gouvernement et le Parlement sont sur le pont pour s’atteler aux soucis qui accablent tant d’entre nous : l’emploi source d’inquiétude, le système hospitalier à bout de souffle, l’économie au ralenti dans tant de secteurs déjà sinistrés, l’école qui peine et que dire de l’Université dont les étudiants de plus en plus déprimés abandonnent en masse leurs études sans perspective d’avenir, etc.
Hélas, que nous annonce le calendrier de l’Assemblée nationale ? Le retour en 3èmelecture du projet de loi dit bioéthique, dès le 1erjuin en commission spéciale.
Nous avons tant à faire dans ce pays, et le Parlement va encore discuter de la fabrication d’embryons chimériques, mélanges humain/animal, et d’embryons transgéniques, génétiquement modifiés.
Le Parlement va encore s’acharner pour autoriser l’avortement jusqu’à la naissance d’enfants en pleine santé, pour cause de détresse psychosociale de la mère, ce que certains n’ont pas hésité à qualifier d’infanticide légal.
Le Parlement va trouver du temps pour organiser la conception d’enfants de donneurs, privés de lignée paternelle pour réaliser le projet de femmes seules ou en couple de femmes.
Ces derniers jours, la presse a relayé le refus d’hommes de plus en plus nombreux d’assumer la paternité de l’enfant qu’ils ont engendré, sous prétexte qu’ils n’avaient pas de projet parental : que l’enfant se débrouille, moi je n’ai jamais voulu être père. Cet égoïsme qui nous choque, c’est exactement ce que le projet de loi bioéthique organise : il détache la filiation de la réalité charnelle de la procréation pour la fonder sur la seule intention des adultes, leur volonté, leur projet parental.
Mais ce déni de la réalité de la procréation, il livre l’enfant aux aléas des volontés des adultes : l’enfant non désiré se retrouve laissé pour compte, abandonné, parce que certains parlementaires auront décidé que le géniteur n’a rien à voir avec un père.
La vie suscite pour chacun son lot d’épreuves, de drames et l’absence de père peut en faire partie. Mais est-ce vraiment le rôle de la loi d’en rajouter et de venir priver certains enfants, délibérément et pour toute leur vie, de leur lignée paternelle ?
Alors c’est vrai, nous avons parfois l’impression que cette histoire est sans fin : mais justement, si le projet de loi bioéthique n’a pas encore été adopté, c’est grâce à l’effort de tous et de chacun, pour contribuer à une prise de conscience de plus en plus généralisée jusqu’à dire NON à ces folies.
A l’Assemblée nationale, une grande majorité de députés n’a pas voté ce texte, seule une faible minorité de députés présents s’est prononcée : alors à nous, à vous de convaincre cette majorité encore hésitante, pour que de nombreux députés rejettent ce texte inique.
Comment faire ? RDV sur le site deputespourtous.fr
Là, vous verrez les votes de votre député et vous pourrez lui écrire en 2 clics !
Ne pensons pas que c’est trop tard, ou que c’est trop peu.
Faire quelque chose est infiniment mieux que ne rien faire, et les députés indécis sont bien entendu attentifs aux courriers qu’ils reçoivent.
Alors RDV sur deputespourtous.fr
A la semaine prochaine !