Programme d’éducation à la sexualité : Juristes pour l’enfance prépare les recours
Communiqué de presse, 27 novembre 2024
Juristes pour l’enfance, ayant pu avoir lecture du projet d’arrêté fixant le programme d’éducation à la sexualité, se prépare à déposer un recours juridictionnel contre l’arrêté de publication, dès sa parution.
Pourquoi?
Une saine information et sensibilisation des élèves n’est pas à exclure en soi mais elle ne saurait prendre la forme du programme aujourd’hui conçu. En effet, le programme d’éducation à la sexualité:
• place l’Etat dans le rôle, qui appartient aux parents, de premiers éducateurs de leurs enfants
• ne respecte pas les stades du développement psychique des enfants
• constitue une violation de la vie privée et de l’intimité des élèves
• va à l’encontre des convictions philosophiques et religieuses d’un grand nombre de parents et d’élèves
• participe à la transmission d’informations fausses comme l’idéologie du genre.
Juristes pour l’enfance prépare, avec plusieurs associations, un recours dès la publication de l’arrêté du ministre de l’Éducation nationale.
Juristes pour l’enfance coordonne également un recours de familles: toutes les familles ayant des enfants scolarisés sont invitées à se joindre à ce recours.
Nous sommes lassés d’entendre les promoteurs de ce programme prétendre que « personne ne se plaint » et que « tout le monde trouve cela très bien ».
Il est vrai que les parents, à force de ne pas être entendus, sont parfois découragés de s’exprimer.
Mais la gravité de l’intrusion de l’Etat via ce programme annoncé MOBILISE LES FAMILLES: les parents veulent exprimer leur désaccord afin de protéger leurs enfants et permettre aux décideurs publics qui veulent le bien des enfants de s’appuyer sur la contestation.
Comme plusieurs acteurs du monde associatif, Juristes pour l’enfance a demandé un rendez-vous à la Madame la Ministre Anne Genetet, et la modification du programme pour respecter le statut des parents premiers et principaux éducateurs, ainsi que les seuils du développement psychique des enfants.
A défaut, Juristes pour l’enfance se tient prête à fédérer les recours en justice.