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Communication à la Commission sur le Statut des Femmes de l’ONU pour les 30 ans de la Déclaration de Pékin

La Déclaration de Pékin a 30 ans, et on tolère encore la GPA? 

Communiqué de presse 11 octobre 2024

à l’occasion du trentième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’actions de Pékin (Beijing) de 1995, Juristes pour l’enfance répond à l’appel à communication de la Commission sur le Statut des Femmes (CSW) de l’ONU, pour lui demander d’inclure dans ses objectifs la préservation des femmes des nouvelles formes d’exploitation relevant de l’exploitation reproductive et dont la principale est la gestation pour autrui (voir la communication JPE ICI).  

En effet, la Déclaration de Pékin et le Programme d’action de Beijing (ICI) souhaitent promouvoir la santé des femmes, luttent contre les violences faites aux femmes dans toutes leurs formes et visent à garantir les droits fondamentaux des femmes.

Or, la gestation pour autrui va à l’encontre des chacun de ces points :

– La santé des femmes 

La gestation pour autrui met en danger la santé des femmes mères porteuses(voir par ex. ICI). En effet les contrats prévoient bien souvent un accouchement par césarienne qui permet aux commanditaires d’être présents le jour de la naissance de l’enfant. Les femmes reçoivent de fortes injections d’hormones afin d’être certaines de mener à bien la grossesse (voir par ex. ICI), les grossesses sont souvent multiples à cause de l’implantation des plusieurs embryons à la fois pour maximiser les chances de débuter une grossesse. Enfin, la dépression post-partum est encore plus difficile à vivre en l’absence du nouveau-né.

– La violence à l’égard des femmes

Si les cas de violences physiques peuvent exister dans le cas de gestation pour autrui sous la menace de la force physique, la violence financière est toujours présente en filigrane dans une GPA. Il n’existe pas de cas dans lesquels une femme riche porte l’enfant d’une femme pauvre. Dès lors, la GPA est toujours une exploitation de la misère ou de la pauvreté d’une femme.

– Les droits fondamentaux de la femme

La gestation pour autrui permet à des commanditaires de prendre le contrôle du corps d’une femme et de se comporter en propriétaire sur son enfant à naitre. La GPA viole les droits fondamentaux de la femme et constitue une forme d’esclavage sur les femmes et sur les enfants selon la Convention de Genève du 25 septembre 1926 relative à l’esclavage.  

C’est pourquoi Juristes pour l’enfance soutient l’initiative de la Déclaration de Casablanca pour l’abolition universelle de la gestation pour autrui (ICI), l’abolition universelle étant la seule ambition à la hauteur de ce néo-esclavage que constitue la gestation pour autrui.

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