Communiqué de Presse
25 mai 2022
La commission européenne lance une initiative sur la prévention des pratiques préjudiciables à l’égard des femmes et des filles afin que « soient reconnues, outre les mutilations génitales féminines, toute autre pratique préjudiciable à l’égard des femmes et des filles, telle que l’avortement forcé et la stérilisation forcée, le mariage précoce et le mariage forcé, ainsi que la violence exercée au nom de l’honneur » (appel à contribution de la Commission).
Dans le cadre de l’appel à contribution lancé jusqu’au 30 mai, Juristes pour l’enfance (JPE) invite la Commission européenne :
– à déclarer explicitement l’exploitation sexuelle de la gestation pour autrui comme une violence faite aux femmes.
– à intégrer explicitement toutes les formes d’exploitation reproductive et sexuelle des femmes dans ses politiques et stratégies relatives à l’égalité entre les hommes et les femmes, aux stratégies relatives aux droits des victimes et aux stratégies de l’UE sur les droits des enfants.
L’exploitation reproductive et sexuelle des femmes s’entend des pratiques exploitant l’appareil reproductif féminin (dont le vagin et l’utérus) à des fins commerciales. Elle concerne ainsi non seulement la prostitution, mais aussi la maternité de substitution (ou gestation pour autrui, GPA) ou le prélèvement à des fins commerciales d’ovocytes.
Voir la contribution de JPE sur le site de la Commission européenne