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Sophie, Nivernaise née d’un don de sperme, raconte sa longue quête génétique

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Le Journal du centre, 2 septembre 2020
par Géraldine Phulpin
Sophie, une Nivernaise de 38 ans, conçue par PMA (procréation médicalement assistée), raconte sa longue quête pour tenter de retrouver son père génétique. Un parcours du combattant.

Née d’un don de sperme il y a 38 ans, Sophie (à sa demande, le prénom et l’âge ont été modifiés) a entrepris une longue quête, celle de connaître l’identité de son géniteur. « Je ne cherche pas un père, je l’ai déjà?! », nous confie-t-elle avec beaucoup d’émotion.

Le déclic, elle l’a eu voilà six ans. La jeune femme qui a une vie heureuse (deux enfants, un mari aimant, une jolie maison, un boulot stable…) sent un vide immense au fond d’elle. Trois séances de psychanalyse font remonter à la surface une très ancienne confidence d’une cousine germaine : « Ton père n’est pas ton père. »

Sur les conseils de sa psychologue, elle interroge sa mère qui reconnaît. Oui, Sophie a été conçue grâce à un don de sperme.

Lire la suite sur le site du Journal

Remarque : il est intéressant de lire que le père de la jeune femme semblait dépressif depuis des années et qu’elle-même sentait un vide immense en elle, avant même de savoir qu’elle était issue d’un donneur. 

Pour Juristes pour l’enfance, le don de gamètes est contraire aux droits de l’enfant, qu’il soit anonyme ou non.

Lire aussi: 50% des enfants issus de PMA avec donneur seraient mal dans leur peau

et « It’s okay to believe that the method of your conception was wrong and still give thanks for your life »

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