La déclaration de la Société d’Endocrinologie Pédiatrique selon laquelle bloquer la puberté serait un phénomène réversible est gravement trompeuse pour le Dr Laidlaw.
Ecrivant dans Public Discourse, l’endocrinologiste Michael K. Laidlaw a attiré l’attention sur une déclaration de la Société d’Endocrinologie Pédiatrique, datant du 29 octobre 2019, à propos de l’usage de bloqueurs de puberté chez les enfants.
La déclaration affirme notamment que la suppression de la puberté « est un traitement réversible qui diminue la détresse d’avoir la « mauvaise » [sic] puberté. »
Laidlaw considère cette déclaration comme « dangereuse » et décrit combien de processus de développement normal de l’adolescent – du squelette aux hormones en passant par les étapes de la croissance sexuelle – peuvent tous être perturbés par les bloqueurs de la puberté, et qu’il y a un âge auquel il est normal de subir ces changements. Laidlaw affirme sans détour que « la perturbation d’un processus temporel de développement ne peut pas être inversée. »
En outre, Laidlaw observe que le processus de « transition sociale » est lié à l’inversion de la puberté et que très peu d’adolescents qui commencent à prendre des bloqueurs de la puberté cesseront de « faire leur transition » – alors qu’en l’absence de telles mesures, la plupart des adolescents grandissent sans avoir le désir de changer de sexe.
Laidlaw conclut: « La déclaration de la Société d’Endocrinologie Pédiatrique selon laquelle les agents suppresseurs de la puberté sont réversibles est très trompeuse. […] Je mets au défi la Société de prendre le temps d’étudier toute l’étendue des méfaits connus et potentiels de l’utilisation de bloqueurs de la puberté. […] Ne pas le faire est un manquement à un devoir de la plus haute importance.