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La PMA sans père viole les droits des enfants

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Aujourd’hui mardi 27 juin, le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis favorable en vue de la PMA pour les femmes célibataires et en couple de femmes.

Une telle PMA consiste à organiser, délibérément, la conception d’enfants privés d’un de leurs parents, en l’occurrence de père.

L’association Juristes pour l’enfance déplore cet avis qui satisfait l’égoïsme des adultes au mépris des droits de l’enfant : elle rappelle que la Convention internationale des droits de l’enfant – ratifiée par la France en 1990 et donc supérieure au droit français – proclame pour tout enfant « le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux, dans la mesure du possible ». Comment ne pas voir qu’un procédé qui organise délibérément l’éviction du père méconnaît ce droit ?

Les droits de l’enfant relèvent du droit international que la loi française doit respecter sous peine d’engager la responsabilité de l’Etat français à l’égard de ces enfants dont les droits auront ainsi été méconnus, par l’effacement de leur filiation paternelle pour réaliser des désirs d’adultes. Ces PMA sans père sont ainsi des bombes à retardement car les enfants demanderont un jour des comptes.

« N’y a-t-il suffisamment d’enfants privés de père par les malheurs de la vie ? Est-ce que la loi a besoin d’en rajouter en encadrant délibérément cette privation ? » demande Aude Mirkovic, porte parole de l’association.

L’avis rendu par le Comité n’est que consultatif : l’association Juristes pour l’enfance appelle le législateur à prendre ses responsabilités à l’égard des enfants en renonçant à légaliser une pratique qui porte atteinte à leurs droits.

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