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Pour la « justice », les enfants de douze ans peuvent voir des viols, des fellations, des partouzes et de la drogue, du moment que c’est en dessin animé !

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Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a rejeté ce jour la demande, présentée par l’association Juristes pour l’enfance, de suspension de la décision du Ministre de la Culture et de la Communication ayant accordé un visa du film « Sausage party » en tant qu’elle n’a pas assorti le visa d’une interdiction aux moins de 16 ans.
L’association juristes pour l’enfance déplore cette décision qui laisse ce film, incontestablement inadapté aux enfants de douze ans, visible par ces derniers.
Quel est donc l’intérêt pour le tribunal que des enfants de douze ans assistent à des viols, des fellations, partouze et autres pratiques sexuelles diverses, sans compter la consommation de drogues ?
Le support du dessin animé ne rend pas le film inoffensif car, ainsi que l’expliquent les experts, le dessin a tendance inconsciemment à réduire, dès le départ les « défenses émotionnelles » intérieures, précisément parce qu’il s’agit d’un dessin animé.
L’association Juristes pour l’enfance regrette que le rejet de la demande de suspension soit motivé par une appréciation personnelle d’un juge des référés qui ne répond pas au fait que des enfants et parents, trompés par la bande annonce, aient été choqués par le contenu du film, ni aux avis d’experts et de personnes ayant autorité en la matière.
Le juge affirme encore qu’il relève de la responsabilité des parents de se renseigner sur le film : justement, le visa délivré au film concourt à cette information et, dès lors que la bande-annonce du film ne laisse rien présager du contenu réel du film, un tel visa laisse entendre que le film serait adapté à partir de douze ans, alors qu’il n’en est rien : quel est le but poursuivi à tromper ainsi délibérément les parents qui, à moins d’avoir eux-mêmes vu le film avant leurs enfants, n’ont aucune raison de redouter son contenu, au vu du visa et de la bande-annonce ?
L’association JPE se pourvoit en cassation devant le Conseil d’Etat et poursuit sa requête au fond devant le tribunal administratif de Paris.

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