Moins d’une semaine après le retrait des affiches banalisant les « rencontres d’un soir entre hommes » financées par le Ministère de la Santé, l’association AIDES prend le relai à l’occasion de la journée du SIDA.
Sous prétexte de faire comprendre au public que les personnes séropositives ne transmettent pas le virus, les 4 « visuels » de la campagne se veulent « volontairement dérangeants ».
C’est le moins que l’on puisse dire : mises en scènes de couples « faisant l’amour lors d’une activité sportive ou artistique : parachutisme, plongée sous-marine, danse et piano », quel rapport avec la propagation du virus ?
JPE dénonce le caractère provocateur et pornographique de ces visuels qui ne poursuivent en aucun cas le but recherché par AIDES (non propagation du virus du SIDA). Sous couvert d’art et de lutte contre le SIDA, des images invasives sont exposées à tous les regards et à tous les publics, allant toujours plus loin dans l’atteinte à la pudeur et la négation de l’intimité jusqu’à étaler l’union sexuelle des personnes sur la place publique.
JPE s’étonne qu’une nouvelle fois ce type de campagne soit financée en partie par les deniers publics (un bref coup d’œil sur le bilan de l’association AIDES fait apparaître un taux de 50% de subventions publiques)
JPE se réserve la possibilité d’engager toutes actions opportunes contre une telle campagne qui plus est financée par le contribuable français !